Nous sommes soumis au stress dès notre plus jeune âge : levés tôt, puis le stress d’aller à l’école, un environnement moins cocon que la nounou ou la crèche, puis avoir des bonnes notes, se faire une place dans la société, puis faire carrière.
Nous devons nous adapter en permanence à des événements imprévus ou difficiles.
En fonction du contexte, des pressions et de nos prédispositions, notre capacité d’adaptation obéit à 4 phases avant le burn-out.
Phase 1 : L’enthousiasme
C’est la phase du stress naturel. C’est une phase d’évaluation face au stress.
Votre système nerveux est stimulé et des changements biologiques se produisent pour vous préparer à agir et réagir.
La motivation et l’enthousiasme de faire fonctionner, avec ma collègue, notre pôle Service Après-Vente me donnait une énergie positive et un dynamisme qui me faisait accepter les contraintes de mon travail.
Phase 2 : Le sur-engagement
Si le phénomène qui provoque le stress perdure, la deuxième phase débute.
Le temps passé au travail ou sur un projet prend le pas sur votre vie personnelle, avec une diminution de vos loisirs.
L’absence de déconnexion mentale induit les premiers signes de fatigue ou de manque de sommeil et vous les ignorez.
Je faisais des heures supplémentaires, je récupérais les enfants plus tard et je commençais à dormir moins bien car je devais m’inquiéter du fonctionnement du service car nous étions peu épaulées par notre hiérarchie.
Phase 3 : L’acharnement
Votre notion de plaisir diminue, voire disparaît avec l’apparition d’un stress chronique et le sentiment d’être surmené(e), noyé(e) dans les nombreuses tâches à gérer.
L’irritabilité, l’impatience, le cynisme se manifeste alors, aussi bien sur votre lieu de travail que dans votre vie privée.
Cette phase de résistance peut durer plusieurs mois selon votre caractère.
D’autres mécanismes vont se mettre en place.
Votre organisme va alors agir comme si sa survie était menacée. Il s’agit d’un mécanisme d’autoprotection et d’auto-préservation à travers lequel votre organisme cherche à retrouver un équilibre.
Ma fatigue augmentait, mon corps était touché par divers maux gênants pour moi et mon entourage de travail et personnel.
Des collègues se sont énervés sur moi. J’étais surmenée et coulée par tout ce que j’avais à gérer (mon portefeuille de clients, la polyvalence, les indicateurs du service une semaine sur deux, chercher des informations en atelier, les réunions, gérer deux collègues…).
Phase 4 : L’épuisement
Si la solution ne permet pas de résoudre le problème car la situation dure trop longtemps sans que vous ne puissiez la régler, votre organisme va aboutir à l’épuisement.
Vous avez lutté jusqu’au bout. Votre organisme ayant fonctionné à plein régime, votre corps et votre psychisme s’affaiblissent.
Cette phase peut être brutale, comme elle l’a été pour moi. C’est l’effondrement de l’organisme avec la perte d’intérêt, la dévalorisation et le découragement.
En résumé, les différentes étapes qui mènent au burn-out sont donc :
· l’enthousiasme : suite à un stress que vous percevez, vous êtes motivé(e) et enthousiaste malgré les contraintes
· le sur-engagement : votre travail ou projet associatif prend le pas sur votre vie privée
· l’acharnement : un stress chronique, le sentiment d’être surmené(e) apparaissent et votre notion de plaisir diminue
· l’épuisement : la situation dure et vous arrivez à l’épuisement.
Il est important de prévenir le burn-out et le stress pour le bien-être de tou(s)tes.
Je vous propose un accompagnement individuel de 4 mois pour retrouver de l’énergie et revivre pleinement après un burn-out. Nous pourrons réapprendre ensemble à vous reconnecter à vos besoins, à qui vous êtes vraiment et à vos ressentis.
Moi, je n’ai pas pu retourner travailler un jour et j’ai pleuré et perdu confiance.
Est-ce que vous vivez le stress, la pression au travail ?